L’Ecole Notre-Dame Les Lilas

Une histoire marquée par la foi et l’engagement

En 1891, l’école des garçons nommée Saint-Louis est construite au 11 bis rue de l’Avenir (actuelle rue Jean Moulin). En 1898, une seule classe existait avec 48 élèves. Dans les années 1900, l’école ferme quelques mois car elle était dirigée par des religieux, les frères de Saint-Gabriel. Elle rouvre gérée par du personnel laïc vers 1911, l’école des garçons est agrandie. En 1931, l’école des filles est fondée par le Chanoine Pierre Piquet avec les dons des paroissiens et les premières directrices de cet établissement sont Mesdemoiselles Suzanne et Juliette Leroux. En 1937, il y a 151 filles de 5 à 16 ans. À l’époque, il y avait une classe de chaque niveau et de chaque sexe. En 1943, la France est sous l’occupation allemande. Les bombardements anglais et américains font rage car ils bombardent la gare de Noisy-le-Sec dans le but de détruire les matériels allemands durant l’année 1944. Les classes durent se réfugier dans le métro car les Américains visaient les alentours. Heureusement l’école ne fut pas atteinte.

Pendant la récréation, les élèves devaient boire de l’huile de foie de morue et manger un biscuit vitaminé pour leur donner des forces. Les filles avaient un tablier noir qui était obligatoire, il arrivait qu’elles fassent de la gymnastique. Les maîtresses aidaient beaucoup les élèves mais le règlement était strict et les élèves peu dissipés. A cette époque, les enfants écrivaient avec un porte-plume mais ils eurent des stylos billes à la libération car les Américains avaient amené leur technologie. En 1949, il y avait le brevet élémentaire dans l’école. Vers 1950, l’école fut reprise par les Sœurs de la charité Sainte-Marie La Forêt d’Angers, se met en place la mixité, l’école des filles et celle des garçons n’en faisaient plus qu’une sous le nom de l’école Notre-Dame. Madame Pierre qui était la directrice avait succédé à Juliette Leroux. En ce temps-là, toutes les représentations de danse et de théâtre se donnaient dans l’actuelle réfectoire, une estrade été posée à la place du self. Les parents aidaient pour les spectacles en fabriquant les costumes. C’est une école familiale, dans laquelle il n’est pas rare de compter plusieurs membres d’une même famille et de voir plusieurs générations se succéder.

Sous la tutelle de l’Evêque de Saint-Denis-en-France, les locaux de l’école appartiennent au diocèse de Saint-Denis lui conférant son caractère catholique. Depuis la loi de 1959 sur l’enseignement privé, dite loi Debré, les écoles privées peuvent passer un contrat d’association avec l’Etat. Pour gérer l’école, chaque établissement catholique est doté d’une association de gestion dite OGEC.

Plusieurs chefs d’établissement laïcs se sont succédé : Mme Giboutet, Mme Lucas, Mme Morice et aujourd’hui M. Meyer. Chacun et chacune apportant leur empreinte pendant leur direction : agrandissement, travaux, augmentation des effectifs, projets pédagogiques etc. soutenus par le président d’OGEC d’alors, M. Jean LAVALLETTE, pendant plus de 30 ans.